mardi 28 février 2012

ALLEZ ! UN PEU DE COURAGE MESSIEURS DU TIERS-MONDE .

        Rainforest – vous en avez certainement entendu parler -  est une initiative internationale en faveur de  la préservation des forêts tropicales. Dans sa version agricole, elle initie le monde agricole à la préservation de la biodiversité florale, animale et aux respects des écosystèmes. Au mois de février, à l’initiative d’une union de coopérative du secteur cacaoyer, j’ai été invité à une formation rain forest destinée aux producteurs ivoiriens de cacao. L’objectif, convaincre les paysans à produire du cacao selon le crédo écologique de rainforest. Conséquences, interdiction de chasse, planting d’arbres dans les plantations etc..avec bien sûr au bout, une récompense pour les bons élèves écolo. Une prime à la vente des fèves. L’ initiative est louable et inspire un chemin d’action qui pourrait bien faire bouger le front du réfus dans le débat  climatique.

Que faire face aux produits  des géants qui refusent de réduire leur production de CO2 ?

Pour inciter les producteurs à franchir le cap écologique, rainforest brandit une motivation appelée prime. Pour bannir le travail des enfants dans les plantations cacaoyères, les industries chocolatières brandissent  la menace de ne plus acheter les fèves produites à la sueur infantile. Les grands de ce monde, grâce à des mesures  qui encouragent ou sanctionnent, arrivent toujours à contraindre ou à motiver d’agir selon leur volonté. Alors messieurs du tiers-monde, messieurs des états insulaires, pensez vous que seulement vos cris d’alarmes suffisent t-ils pour contraindre Washington ou Pékin à produire moins de CO2 ? Surement pas ; au regard de l’état actuel des discussions sur le climat. Le tiers-monde, notamment l'Afrique, est un vaste marché de consommation de produits « made in » les pays développés.  A quelques mois du prochain sommet mondial de la terre  qui se tiendra en juin, il revient à cette partie du monde - la plus vulnérable aux changements climatiques- d’élaborer sa stratégie afin de faire plier l’échine aux grands pollueurs. Car, lorsqu’on est  grand  consommateur on tient absolument un  bout des ficelles. La virulence avec laquelle certains officiels du monde développé réagissent devant cette approche, est la preuve que la solution à l’arrogance carbonique est proche de là.  ALLEZ ! UN PEU DE COURAGE MESSIEURS DU TIERS-MONDE ./. 

                                    Momo dia      

mercredi 15 février 2012

modèle capitaliste ( EXTRAIT DU LIVRE A PARAITRE )

Le modèle capitaliste de production, dans lequel le monde semble lancé et étourdi de passion, nous ramène parfois ses limites au prix de nombreuses vies humaines et de dégâts écologiques sans précédents. Quand ce n’est pas le cas, c’est dame nature elle-même qui se déchaîne en déchargeant sur nous, toutes les agressions que nous lui portons. Un pétrolier qui chavire en pleine mer en y déversant sa cargaison pétrolière, une centrale nucléaire qui explose ; répandant dans l’atmosphère toute sa radioactivité, les averses qui tombent jusqu’à inondation et hécatombe de vie humaine, les typhons et ouragans soufflant à vitesse meurtrière, la terre qui tremble et piège dans ses entrailles des vies humaines ; tout est au rendez-vous pour le malheur de l’humanité. Les accidents écologiques enrichissent davantage l’atmosphère, de gaz toxiques à effet de serre. Et cela contribuera encore longtemps à l’accélération du réchauffement de la planète qui ne sera pas sans effet dans l’amplification et l’aggravation des catastrophes naturelles.
Parlant de catastrophes, en voici quelques unes dont l’humanité se souviendra encore pendant longtemps.




Avril 1952. La reconstruction post deuxième guerre mondiale est en marche. Les industries anglaises utilisent le charbon comme source d’énergie. Malheureusement il est de mauvaise qualité. Conséquence, un épais brouillard toxique couvre Londres et fait 8000 morts.

1952. Dans la ville Japonaise de Minamata, une usine locale produisant du plastique rejette dans la mer de grandes quantités de mercure. Les habitants de la ville contractent aussitôt un mal mystérieux neurologique. Ils meurent par troubles convulsifs et dans la douleur. Plusieurs bébés naîtront avec des handicaps physiques.

18 mars 1967. Un pétrolier californien fait naufrage entre les îles salingues et la côte britannique. 120000 tonnes de pétrole brut s’échappent. Créant ainsi une catastrophe écologique sans précédente.

10 juillet 1976.  A Lombardie en Italie, un nuage de dioxine provenant du réacteur chimique d’une usine d’herbicide s’empare de toute la région. Les animaux meurent par millier et les terres agricoles sont empoisonnées.

16 mars 1978. Un supertanker de la compagnie américaine Amoco transport, s’échoue au large des côtes bretonnes et déverse 220 000 tonnes de pétrole qui se répandent sur 400 km de côte.

3 décembre 1984. Cette date marque certainement la catastrophe industrielle la plus importante de toute l’histoire de l’inde industriel. Ce jour là, à Bhopal (inde), une usine de pesticide explose et libère dans l’atmosphère, 40 tonnes de produit toxique. Le bilan est lourd et se chiffre à 6000 morts.

20 avril 1986. C’est une date qui restera à jamais graver dans les annales des accidents nucléaires. La centrale nucléaire Lénine de Tchernobyl en Ukraine explose et rejette dans l’atmosphère un nuage radioactif. Le bilan est sévère en vie humane. Plus de 4000 morts et des dégâts écologiques difficiles d’évaluation.

24 mars 1989. Le pétrolier américain « Exxon Valdez » chargé de 180 000 tonnes de brut, s’échoue au large de l’Alaska dans une tempête. Bilan ; une marée noire de 7000 km² et 2000 km de côtes polluées. Les dégâts écologiques sont évalués à 1,5 milliard d’euros.

12 décembre 1999. « L’Erika » un pétrolier affrété par la société  Fina-Elf sombre au large de la Bretagne. 400 km de littoral français sont souillés et entre 150.000 et 300.000 oiseaux tués.

21 septembre 2001. Explosion de l’usine d’AZF en plein Toulouse.
30 personnes blessées et de nombreux dégâts matériels.

13 novembre 2002.  Le pétrolier « prestige » coule et laisse échapper  
10000 tonnes de fuel lourd.
                                                                                                           MOMO DIA