dimanche 27 novembre 2011

ANTI-NUCLEAIRE


Les  défis énergétiques du monde valent toujours la chandelle. Car, l’énergie pour le monde, c’est un peu l’équivalent de l’oxygène pour le corps humain. C’est dire que chaque jour, il faut en produire encore et encore pour faire tourner les chaînes de production, pour continuer le jour devant l’obscurité, dans villes et villages  etc. le nucléaire est donc, de ces options qui permettent de produire de l’énergie. Alors, le principe est simple. Il s’agit d’un bombardement successif d’atome d’uranium  par des particules chimiques. Ces réactions chimiques successives produisent une grande quantité de chaleur qui sert ensuite à produire de la vapeur d’eau.  Laquelle vapeur,   fait  alors tourner un générateur d’électricité.  Seulement,  la volonté annoncée et déjà manifeste de l’Allemagne de mettre sa production d’énergie nucléaire sous éteignoir, remet au goût du jour, la sempiternelle question du nucléaire.  Rentable énergétiquement,  mais dangereux à la vie des hommes.  Du fait, du danger toujours latent de propagation de particules radioactives extrêmement mortelles en cas d’accident. L’avatar de la centrale nucléaire de Tchernobyl (Ukraine)  en avril 1986 n’est pas encore à la corbeille.  Bilan, 3000 morts ; et pour les milliers de personnes  irradiées, bonjour les incurables cancers.  Enfin, l’accident de la centrale nucléaire de Fukushima (japon) hier seulement,  confirme  la dangerosité de la technologie nucléaire. Outre ça, des tonnes de déchets radioactifs à traiter. Seuls quelques irréductibles prédisent le nucléaire pour l’après pétrole. Comme quoi,  Le nucléaire fait vraiment courir les langues.

Réuni en Ouganda, en prélude au sommet mondial de la terre annoncé pour se tenir à Rio au brésil en juin 2012, le groupe intergouvernemental des experts du climat (Giec) a rendu public son dernier rapport consacré  aux catastrophes naturelles et aux phénomènes extrêmes le 18 novembre dernier.  Il y aura une intensification des catastrophes naturelles les années à venir. Prévient le travail des scientifiques. Or, le tsunami qui a frappé récemment le Japon a montré assez clairement que les centrales nucléaires ont une résistance limite devant les catastrophes naturelles.  Le séisme sous- marin a entrainé un arrêt du système de refroidissement des réacteurs nucléaires, occasionnant ainsi une fusion du cœur desdits réacteurs. Conséquence, plusieurs particules radioactives rejetées dans l’air. Ce rapprochement parait peut-être simpliste, mais lorsque la première puissance économique de la zone euro, l’Allemagne, décide de dire adieu au nucléaire, avec l’ambition annoncée de fermer d’ici à 2O2O toutes ses centrales nucléaires, on comprend mieux que le danger couvant sous l’énergie nucléaire est énorme...

 La France, championne de cette énergie qu’elle exporte déjà, fera t-elle volt face un jour ? La question reste entière ; au regard de la maigre promesse de désengagement du nucléaire contenu dans l’accord politique à minima  entre écologistes et  socialistes, en France. Mais rien que pour ça, la folie s’est installée dans le discours à droite. D’abord la sentinelle Jean-François Copé : «  on nous dit qu’on va fermer 24 réacteurs nucléaires (…) c’est une folie, il n’y a pas d’autres mots ». Puis enfin le grand patron,  son excellence Nicolas Sarkozy : « Mettre en cause la filière nucléaire, c'est mettre en cause la pérennité des usines dans le secteur électro-intensif (…)  On n'a pas le droit de rompre un consensus politique de soixante-cinq ans au risque de détruire les emplois de l'industrie française, c'est une folie ».

 Devant cette exaltation du nucléaire, on est tenté de demander simplement  à ces messieurs: «  Et la vie des hommes dans tout ça ? Exposés de plus en plus à des risques d’irradiation en cas d’accident ».

                                                                                                                       MOMO DIA

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