dimanche 26 juin 2011
EN NOUS, DORT WANGARI
Elle, c'est la militante écologiste kenyane WANGARI MAATHAI, prix Nobel de la paix 2004.En plantant des arbres, elle est entrée dans l'histoire du Nobel par la porte verte. Nous pouvons aussi devenir des hommes célèbres de l'histoire à condition qu'on s'engage pour une cause planétaire. La vie, ça va parfois au delà d'un superbe emploi,d'une belle résidence, d'une superbe voiture, d'une splendide femme, de beaux enfants etc.
Aujourd'hui dimanche, vous pourrez planter - pourquoi pas - un arbre devant chez vous?
mardi 21 juin 2011
le carbone de l'OTAN
Pour le niveau impressionnant de culture de ceux qui visitent régulièrement ce blog, je suis toujours à chercher ça et la, des sujets dignes d’intérêt. Parfois relâchés et hilarants, n’empêche, la problématique écologique se trouve toujours quelque part entre les lignes. On y va donc ! Ma plume pétille d’impatience. Destination la Lybie.
Nous le savons tous. Depuis peu, l’OTAN mène sur la rive libyenne de la méditerranée, un combat manichéen. Celui de la démocratie contre la dictature (attention ce n’est pas moi qui le dit).
Pour cette croisade, Sylvio, David, Nicolas et Barak ont déployé plusieurs aéronefs - chasseurs et bombardiers - qui effectuent une centaine de rotations journalières en illuminant le ciel libyen d’artifices de bombes larguées. Le tout, sous le regard désarmant et dissuasif du porte avion français (tonnerre) ; qui mouille à quelques miles des côtes libyennes.
Superbe! Pour les passionnés d’expédition militaire. Mais triste ! diront les dons Quichottes de la cause environnementale. Tous ces avions qui paradent dans le ciel libyen consomment chaque jour des tonnes de kérosène. Engendrant ainsi des émissions additionnelles de CO2 dans l’atmosphère. Les aérosols (particules gazeuses et poussiéreuses) émanant de la déflagration des bombes qui pleuvent sur Tripoli, se substantiveront dans la couche atmosphérique pour renforcer son caractère absorbant.
Défendre la démocratie est un objectif noble. Mais par la guerre, on pollue finalement à tous les nivaux.
La résolution des crises par le dialogue est à mon humble avis une solution à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Mais bon, ce n’est pas sûr que Nicolas et Abdoulaye me comprennent. « La guerre ça émet du CO2 » ; voila mon message.
Maintenant, pour les va-t-en guerre, autant acheter d’abord du crédit carbone équivalent aux émissions de CO2 que la guerre engendrera.
Momodia
dimanche 19 juin 2011
le parc auto africain ( extrait du livre à paraitre )
momodia
samedi 18 juin 2011
le rêve australien et américain
la semaine dernière, je revenais d'une petite balade en pleine forêt- humer l'air frais de la nature - lorsqu'un journal posé sur la table à manger attira mon attention. boulimie de lecture oblige. le premier article que je me mis à dévorer titrait en grand caractère, " ENFIN! L'AUSTRALIE ET LES USA". je voudrais vous en rapporte maintenant, mot pour mot, un bout.
considérés comme les caciques du front anti-kyoto, les USA et l'AUSTRALIE viennent de ratifier, le protocole de Kyoto. et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais toute seule, les USA par la voix de son président annonce la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici à 2015, conformément au protocole de Kyoto. le secrétaire général des nations unies à saluer cette décision historique qui permettra une réduction effective des émissions anthropiques de co2. notons que ces deux puissances font partir du peloton des grands pollueurs.
la lecture de cet article finie , je me mis à hurler si fort de joie que je réveillai toute la maison, déjà endormie. pourquoi hurles- tu si bruyamment en plein sommeil? je venais donc de faire un rêve. jamais ces deux pays n'ont ratifié Kyoto et ne le feront certainement pas.
momodia
mercredi 15 juin 2011
extrait du livre à paraître de Emmanuel DIALLO
momodia
changeons!
Je passais un matin, l’une des ruelles du Plateau –le Manhattan ivoirien qui la nuit tombée, laisse ses lumières naviguer sur la lagune Ebrié - lorsque je fus apostrophé par ce fait d’un autre âge. Un solide gaillard, le zizi abandonné à l’appréciation de tous, arrosait sans aucune gêne le flanc d’un immeuble d’urine. Alors, malgré son air éhonté et guindé, je décidai de lui faire cette leçon de propreté et d’hygiène que ma mémoire avait gardée intacte depuis le cours élémentaire première année. « Je tacherai de ne point uriner dans les rues. » je lui fis donc savoir que son geste de tout à l’heure était gauche. « Mon frère ; çà-là ; tout le monde fait ça Abidjan ici… » C’est ainsi qu’il me répondit, tout dédaigneux.
A chaud je fus choqué. Mais après, je compris que c’était la stricte vérité qu’il m’avait dite. Mon intention n’est absolument pas de m’ériger en donneur de leçon dans ce papier – même si ça tout l’air – mais plutôt exhorter tous, à plus d’implication dans la gestion quotidienne de notre cadre de vie. La responsabilité zéro, doit à présent céder le pas à la responsabilité partagée. Car trop souvent, on dégaine à tort sur les autorités municipales – je ne suis pas entrain d’insinuer qu’elles ont pattes blanches - pour les odeurs pestilentielles qui défraîchissent l’air. Et pourtant, nous avons aussi la paille dans les yeux.
Une cité, comme Abidjan, quelques soient les moyens mis en œuvre pour sa toilette quotidienne, ne retrouvera le charme escompté sans l’abandon préalable de certaines vilenies. A savoir : Uriner et déféquer en plein air, balancer les ordures dans les rues etc. l’infime pas, que tout citoyen peut poser sur le chemin du développement durable, c’est bien l’exécution des contraintes environnementales élémentaires.
Changeons donc. Il y va de notre santé à tous. /
momodia
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