dimanche 19 juin 2011

le parc auto africain ( extrait du livre à paraitre )

La répartition des gaz à effet de serre par quartier d’activité montre combien le secteur du transport est polluant. Il compte pour 15% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. En Afrique où le parc automobile est en croissance exponentielle, l’occident déverse toute sa flotte automobile mis au rebut que l’on désigne sous les tropiques par le néologisme de « France au revoir ». Ce sont des véhicules totalisant pour la plupart, la décennie d’existence et une consommation effarante au kilomètre. Ces pollueuses exportées constituent une bonne partie du parc automobile africain. À défaut de s’offrir un véhicule neuf, les véhicules d’occasion restent toujours un choix d’actualité pour les citoyens africains. Mais les moins vieilles et les plus économiques en fuel paraissent le meilleur choix. Cela participe à la réduction des dépenses en combustibles et des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Le marché africain de l’automobile est aussi assailli par les grosses cylindrées et les bolides de type 4x4 rejetés par l’occident du fait de leur gourmandise en carburant, qui additionnée à la surenchère pétrolière pèse financièrement et écologiquement. Pour le choix d’une automobile neuve, mieux vaut tourner dos à ces engins luxueux, écologiquement dégradant au profit d’automobiles  de consommation sobre. Dans les pays développés, c’est  la tendance actuelle. En témoigne les meilleures ventes d’automobile de l’heure. La vente des automobiles moins volumineuses et énergétiquement parcimonieuses est en croissance, au détriment des grosses voitures dont de nombreux fabricants ont dû mettre la clé sous le paillasson ou fusionner avec d’autres groupes.


momodia

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