vendredi 7 octobre 2011

La forêt classée ivoirienne, ménacée?

      Ces temps-ci, certains tabloïds ivoiriens rapportent une nouvelle qui, si elle est vraie, est une grave atteinte à l’équilibre écologique et climatique de la COTE D’IVOIRE. La  presse ivoirienne en grande tranche d’obédience politique, gantée hélas, et toujours alerte à mener la savate des chapelles politiques, trouve par moment entre deux articles au vitriol  une occasion pour dénoncer certains agissements impropres à la vie de la nation. Encore que  trop souvent, ces méfaits ne sont contés que s’ils éclaboussent un peu la chapelle d’à côté. Dans le cas contraire, stylo couché. Bref ;  de quoi s’agit-il donc?
Il revient de manière récurrente dans certains journaux que les forces républicaines stationnées dans les zones forestières, ventileraient à vil coût les forêts classées (réserves forestières interdites d’exploitation)  à quiconque désire cultiver. Un peu loin, des bonnets politiques sont aussi cités dans ce trafic illicite. Certains auraient acquis on ne sait trop comment, des centaines d’hectares de forêts classées (le quotidien d’Abidjan n°0433 du vendredi 16 septembre 2011).  Cette information, qu’elle soit claire ou obscure, invite dans un état de droit à l’ouverture immédiate d’une enquête pour élucider les faits. C’est vrai, la COTE D’IVOIRE, cherche les outils du dialogue pour solder son périlleux contentieux militaro-politique, les voyants économiques scintillent rouges, mais cela ne devra pas faire du pays un capharnaüm. Le ministère des eaux et forêts à qui revient la préservation des forêts doit diligenter la recherche de la vérité sur la question. Cela , d’autant que la forêt est un facteur de bonne pluviométrie indispensable à l’agriculture, principal choix économique de la COTE D’IVOIRE. Le vaste champ verdoyant de forêt devenu le désert du Sahara d’après l’histoire, est la preuve que l’utilisation abusive  des ressources forestières conduit progressivement à une désertification infaillible. Messieurs les gouvernants, vous êtes donc avertis.    

                 MOMO DIA
 

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