lundi 25 juillet 2011

LA TAXE CARBONE AU SECOURS DES FORETS

                            
                                                               La taxe carbone 

On ne cessera jamais de le répéter aux dirigeants africains. Dans une dynamique mondiale où tout s’imbrique par la puissance motrice des courroies de transmission de la mondialisation,  Ils  doivent tenir le continent sur le starting-block de la révolution écologique future qui se prépare maintenant. En témoigne la multiplicité des débats actuels sur le climat, l’énergie le nucléaire et j’en passe. Cela pour une raison crève-œil. Plusieurs problèmes verts, non encore soldés du fait de l’argent qui manque toujours, pourraient enfin trouver pointure à leur résolution, grâce aux dividendes de certaines révolutions écologiques assorties de taxe.  La déforestation est un cas type de  mal environnemental  que  la taxe carbone - qu’on envisage de plus en plus - pourrait guérir. Alors voyons un peu comment  tout cela est possible.
La taxe carbone est une taxe imposable à tous les biens et services dont la consommation engendre nécessairement des émissions  de CO2 (dioxyde de carbone ou gaz carbonique) et autres gaz à effet de serre. Pour illustration, intéressons nous au  gaz butane, puisqu’il sert de combustible à tous les ménages ou presque, pour la cuisson du repas. En achetant votre bouteille de butane, vous pourrai être sommés - bien sûr  après décision de la fabrique de lois – de payer un euro de taxe. Cela équivaudra à la compensation de CO2 que vous émettrez après avoir brûlé votre provision de butane. Alors imaginons que cela s’étende à tous les produits pétroliers. Ce sera une cagnotte de plusieurs milliards d’euro par an que les pays africains récolteront. Maintenant, interrogeons  nous de savoir à quel usage sera destiné cette manne pour compenser les émissions anthropiques de CO2. Car du bon usage de cette cagnotte, dépendra la motivation des citoyens pour s’acquitter le payement de la taxe carbone.
 La forêt grâce à ses arbres est un véritable puits de séquestration de carbone. Elle capte au quotidien dans l’atmosphère plusieurs tonnes de CO2. Rien que pour ça, elle constitue  une baraka naturelle de réduction des émissions de CO2 à l’échelle planétaire. Car rappelons le, ce sont les émissions de quantité importante de gaz à effet de serre comme le CO2 dans l’atmosphère qui sont à l’origine du réchauffement climatique. Lequel réchauffement menace la vie humaine. Les dividendes tirés donc de ces taxes carbones pourraient servir à lutter contre la déforestation, en finançant des programmes de boisement et de reboisement.  En Afrique, il existe aussi plusieurs réserves forestières dites « forêts classées » c’est dire forêts interdites d’exploitation. Faute de moyen, les états africains peinent à assurer le contrôle effectif de l’interdiction d’exploitation de ces réserves forestières. La taxe carbone pourrait solutionner cette difficulté récurrente. Toujours par tracassin de pérennisation du verger forestier, on pourrait verser des indemnités proportionnelles au prix de certaines productions agricoles à l’hectare, à tous les propriétaires terriens qui voudront différer pour au moins cinquante ans par exemple, l’exploitation de leurs patrimoines forestiers. La taxe carbone vue de cet angle, permettra certainement de ralentir la dégradation des forêts africaines. Rappelons que la plus part des états africains ont déjà perdu la moitié de leurs vergers forestiers primaires en cinquante ans d’indépendance. Alors vivement, le débat sur la taxe carbone dans les parlements africains maintenant.

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